Le PDG de CENTURY 21 annonce la fin de la crise immobilière
Le PDG de CENTURY 21 annonce la fin de la crise immobilière, mais met en garde sur le neuf.
Selon Charles Marinakis sur BFM Business, il a exprimé son optimisme quant à l'immobilier en raison de la diminution des taux d'intérêt. Cependant, il reste vigilant car le domaine de la promotion demeure en difficulté.
La lueur au bout du tunnel ? Après avoir enregistré sa plus forte baisse en 50 ans, il semblerait que le marché immobilier soit sur le point de se redresser. Selon Charles Marinakis, le président de Century 21, qui a été invité mardi dernier sur BFM Business, il observe un retour des acheteurs avec une augmentation de 10 à 30% des visites, en fonction des régions.
Malgré une baisse globale de 12 à 15% des prix de l'immobilier depuis le début de la crise, Charles Marinakis exprime son optimisme pour les mois à venir. D'après lui, la crise était temporaire et n'a pas profondément perturbé les principes fondamentaux du secteur.
"L'appétence des Français pour l'accession à la propriété ne se dément pas, observe-t-il. C'est le printemps, ce n’est pas l'été il ne fait pas chaud encore [...] mais on est très optimiste pour l'avenir."
Alerte concernant le neuf.
Le nombre de transactions, toujours en baisse de 11,2% au premier trimestre sur un an, pourrait se stabiliser avant de reprendre à la hausse une fois que la baisse des taux d'intérêt sera amorcée.
Un optimisme cependant tempéré par la situation sur le marché des biens neufs. Si l'ancien pourrait vite redécoller, la faiblesse de la construction des derniers mois devrait durablement handicaper le marché des nouveaux biens immobiliers.
"J'ai une petite pensée pour le marché du neuf qui reste sinistré et n'oublions pas que le neuf approvisionne l'offre, rappelle Charles Marinakis. Aujourd'hui on est à court de cet approvisionnement. Lorsque la promotion est en panne c'est moins d'appartements qu'on met sur le marché [...] et c'est le parc locatif privé qui s'assèche de 50%".